Il s'agit d'une création à partir de textes d’un auteur célèbre italien, Dino Buzzati, qui n'ont jamais été mis en scène. Les " Nouvelles de l'amour vache " nous invitent à passer de l'autre coté du miroir amoureux et d'y découvrir un éventail de petites perversions allant de la jalousie, jusqu'au soupçon d'empoisonnement du conjoint . Les fantasmes d'abandon, de trahison, et bien d’autres encore règnent en maitre dans nos cœurs ; voici donc, dans un style alerte et subtil, un autre miroir qui reflète un aspect de nos relations amoureuses. Le rire tantôt noir tantôt jaune mais acide certainement, l'humour grinçant et jubilatoire d'un auteur italien, sur les travers humains nous libèrent joyeusement de nos peurs. Un seul acteur sur scène qui interprète tous les personnages dont celui du narrateur. Jeu tantôt distant, tantôt passionnel, parfois sur le mode de la Comedia dell’Arte parfois celui de la Tragédie Classique.
"L'homme qui plantait des arbres" (© Editions Gallimard) texte de J. Giono, musique de J.S. Bach
Ce spectacle a été joué dans de nombreux festivals internationaux de musique classique. Nous retrouvons Gilbert Dombrowsky avec Philippe Badin au violoncelle. Sur les chemins de Haute Provence, un acteur, un musicien et son violoncelle jouent la passion d'un berger qui par delà les deuils et les guerres et dans une solitude totale, consacre sa vie à planter des arbres jusqu'à en recouvrir tout le pays et lui redonner vie. Sur scène un violoncelliste : Philippe Badin, un comédien : Gilbert Dombrowsky Par jeu, puis emporté par l’histoire, le violoncelliste et l’acteur deviennent complices créant un dialogue entre musique et texte et nous font voyager de Bach à Giono. Le texte de J.GIONO et les Suites pour Violoncelle Seul de J.S.BACH se croisent comme deux torrents qui se rejoignent.
"Tout de suite j'ai écrit pour la vie, GIONO (Je ne peux pas oublier)
La presse en parle :
" …. Avec la fausse naïveté d’une voix très bien posée et une mise en scène d’Alain Bridonneau propre à capturer tous les regards, il nous a restitué avec beaucoup d’émotion cette caresse d’astre, ce petit chant du Monde. Avec eux on a ressenti la rondeur et l’immensité du ciel, le craquement des branchages dans la forêt, le grondement du vent et la foi indéracinable de l’homme. " - Georges Zeitoun, critique de théâtre au Dauphiné Libéré
"…Fruit du hasard et de la rencontre de deux talents, L’Homme qui plantait des arbres, présenté par la Compagnie Bel Ami fait partie de ces spectacles que l’on ne peut voir sans en ressortir un peu changé. Porteur d’espoir à une époque où notre société en manque tant, ce concert spectacle nous livre une fraîcheur et une émotion rare.". Vaucluse Matin
"Le spectacle est simple et riche à l’image du très beau texte de Giono…Gilbert Dombrowsky fait preuve d’un talent certain, sachant mettre en valeur un texte, le servir avec la finesse et la pudeur requise, dialoguant subtilement avec le violoncelle chaleureux de Philippe Badin… La Compagnie Bel Ami nous a offert là une heure savoureuse."». Dauphiné Libéré
"Le violoncelle chaleureux de Bach, L'homme qui plantait des arbres, un spectacle porteur d'espoir . Gilbert Dombrowsky, un prodigieux diseur de merveilles"
"Au centre du désert" de Saint-Exupéry © Editions Gallimard Extrait de Terre des hommes Musiques de Bach, Debussy,Varèse,Tomasi jouées sur scène.
Interprété par Gilbert Dombrowsky, Flûtiste : Hélène Girbal, Direction d'acteur: Alain Bridonneau Un homme seul, habillé en aviateur des années 30, raconte au public sa longue errance dans le désert de Libye après un crash de nuit. Pionnier, héros de l’Aéropostale, mondialement célèbre grâce à ses livres, Saint-Exupéry avait un véritable don de conteur. Nous conservons donc scrupuleusement la parole de l’auteur dans son naufrage : la narration haletante, le suspens, la marche vers la vie à la recherche des hommes, les délires provoqués par les mirages, la voix de la raison qui lui répond et le sauvetage in extremis. Une bonne fée musicienne, sa bonne étoile peut-être veille sur lui, l’accompagne dans les nuits étoilées, et lui redonne le courage de ne jamais renoncer.
"La Contre-visite"Un contre expert des affaires culturelles européennes commente à sa manière polyglotte et même en grommelot russe des expositions de peinture. Gilbert Dombrowsky nous entraîne dans une désopilante visite.
Lectures musicales
"Noces à Tipasa" d’Albert Camus
A l'occasion du centenaire de sa naissance, en 2013, les textes d'Albert Camus retentiront dans le monde entier . Par la voix de Gilbert Dombrowsky et le luth d' Abdelhamid Cherragui , nous vous proposons de retourner à Tipasa et à Alger: " Je comprends ici ce qu'on appelle gloire : le droit d'aimer sans mesure. Il n'y a qu'un seul amour dans ce monde. Etreindre un corps de femme, c'est aussi retenir contre soi cette joie étrange qui descend du ciel vers la mer." (Noces à Tipasa)
"La petite musique" de Stendhal Amour, Loges, Opéras et Cantatrices
Avec la soprano Marie Albert dans des airs de Rossini, Mozart et Cimarosa, accompagnée au piano par Sylvie Ducas Lecteur : Gilbert Dombrowsky
Un des premiers grands romantiques en France, c'est Stendhal. Dans ses pas nous irons à La Scala, à La Fenice et au San Carlo entendre et voir l’agitation et la furore des soirs de "prima récita" (première) comme on dit à Milan, dans les loges, ou petit salon, où le soir chaque femme reçoit ses connaissances, « les manières y sont pleines de naturel et de gaité douce, surtout pas de gravité ». Dans ces petits boudoirs, on écoute la musique dans une obscurité favorable. Rossini, Mozart et Cimarosa vous prendront par la main lors des séances de répétitions qui « sont le triomphe de la sensibilité italienne », jusqu’au coup de tonnerre qui retentit dans la salle quand arriva le fameux passage de la Mer Rouge dans l’opéra « Moïse » de Rossini. Stendhal vous racontera sa passion pour les cantatrices et la beauté du chant où, « comme en amour, ce qui est beau c’est ce qui plait, touche, émeut ». Il vous fera sentir comment des jeunes italiens ont donné jour à la passion qui les anime et passent une partie de la nuit à chanter et à improviser devant la baie de Naples . Il vous fera toucher délicatement à l’âme de Mozart qui ne comprenait pas qu’on pût ne pas trembler en aimant. |
Alain Bridonneau (direction d'acteur) et Gilbert Dombrowsky ( comédien) vous proposent leur dernier spectacle :
"Nouvelles de l'amour vache" Dino Buzzati |
Mais est-ce que tu l'as entendue dire " Rue Novara" au chauffeur de taxi ? |
Si tu veux te tranquilliser... tu n'as qu'à rentrer chez toi et téléphoner. |
Dors. Ta Bruna dort elle aussi, et elle ne fait rien de mal. Non, elle n'est pas assise sur les genoux du type à la Maserati, non elle ne se laisse pas étreindre ! |
Mais alors le taxi aurait dû prendre le cours Monforte si ta Bruna retournait directement chez elle "Rue Novara" |
Qui sait tous ceux qui tournent, qui papillonnent autour d'elle quand tu as le dos tourné! |
Alors tu ne peux pas savoir si elle a dit rue Novara ou une autre rue. |